Il s’organise mentalement pour s’isoler du capharnaüm ambiant. Il fait progressivement abstraction des lumières artificielles et des bruits, des odeurs et des couleurs et du mouvement continu de la foule. Il fait aussi abstraction de ses préoccupations ou obligations, veut oublier sa culture de tabac à confier à la SEITA, son tracteur qui tousse un peu, voire un peu trop, la météo peu clémente aux cultures et les arrosages presque continus, et son chien, son pauvre vieux chien couché dans la grange sans grand espoir qu’il se relève dans les heures à venir. Il se centre sur lui-même, seulement lui et rien d’autre, et enclenche le processus de concentration nécessaire à ce qui doit arriver dans la minute à venir.
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