Alanguie sur le velouté du canapé de cuir noir, Marie-Rose contemple sans vraiment la voir, sa main gonflée, inerte sur son ventre rebondi. Elle soupire de ressentiment. Elle ne supporte plus ces empâtements insidieux, qui depuis huit mois, gagnent du terrain épidermique. Elle ne peut plus enfiler ses bagues. Elle n’est bien que dans des pantoufles et a dû acheter une paire de baskets d’une pointure au-dessus.
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