Texte de Justine

Elle frappa à la porte et sans attendre la réponse elle entra.

Elle profita que sa grand-mère ne l’ait pas entendue pour l’observer. Elle était allongée sur le lit, en peignoir, malgré l’heure avancée de la matinée. Elle avait les mains jointes, posées tranquillement sur son ventre, qui montaient et descendaient au rythme de sa respiration.

Julie eut les larmes qui lui montèrent aux yeux. Elle avait du prendre son courage à deux mains pour venir jusque ici. Lorsque le métro ne s’était pas arrêté à Brochant mais deux arrêts plus loin, ses mains s’étaient crispées sur la barre du wagon et sa gorge s’était nouée.

« Mamie »

Sa grand-mère se retourna et son visage s’éclaira. «Ma chérie ! »

Julie se dirigea vers le lit et aida sa grand-mère à se relever. Elles s’étreignirent, longuement. Julie s’emplit de l’odeur de fleur d’oranger de sa grand-mère, qui malgré celle âcre de la chambre, n’avait pas disparu. Elles s’assirent au bord du lit et leurs doigts s’enlacèrent.

Julie sonna à la porte de chez sa mamie, les odeurs de cuisine envahissaient la cage d’escalier. Elle entendit son pas décidé sur le parquet. Elle entra, embrassa sa grand-mère. Elles se dirigèrent vers la salle à manger tout en papotant. De sa main, Colette lissa la nappe, s’assit et se remit à éplucher les pommes de terre pour les frites du repas de midi. Julie admirait sa rapidité et sa dextérité. Elles attaquèrent ensuite le dessert. Elle la regarda pétrir la pâte de sa fouace aveyronnaise avec sa cuillère en bois, songeant qu’elle avait bien plus de difficultés qu’elle à maintenir le rythme pour brasser cette pâte épaisse. Elle sourit, elle avait toujours admiré sa Colette pour sa robustesse. Elle songea qu’une enfance à la campagne et une famille nombreuse à élever avaient dû endurcir sa mamie. Elle ne lui proposa pas son aide, sachant qu’elle aurait le droit à une pique bien envoyée « gourmande mais pas costaud pour un sous ! ».

« Mamie que fais tu encore en peignoir à cette heure ci ? »

Elle l’aida à enfiler son pantalon et ses pantoufles. Sa grand-mère la regarda faire mais ne put retenir « oh ma chérie je suis vieille mais quand même, pas encore au cimetière ! »

En descendant du bus 66, elle lui prit par la main fermement (il ne s’agissait pas de se perdre dans la foule) et elles se dirigèrent toutes deux vers le Sacré Cœur. Colette lui promit un tour de manège sur les chevaux de bois après l’ascension de Montmartre. Tout en trottinant pour suivre le rythme, Julie lui serra la main un peu plus fort, pour la remercier. Au retour, elles s’arrêtèrent au marché. Elles remplirent un panier que Julie aurait été incapable de soulever mais que Colette portait sans aucun effort.

Elle l’accompagna à la salle à manger pour le déjeuner et elles s’assirent avec les autres convives. Colette, un voile de tristesse sur son visage, regarda sa petite fille « ce n’est pas aussi bon que rue des Batignolles, mais ce n’est pas mauvais. »

Toute la famille ou presque était présente, enfants, petits et arrière petits. Colette en bout de table, fière de sa richesse comme elle aimait dire. Elle attrapa la louche en argent qu’elle plongea dans le faitout et les servit un à un du plat traditionnel « l’estofisch ».

Au dessert, elle coupa en parts égales les tartes aux pommes et au fromage blanc que Julie et elle avaient préparées dans la matinée. Colette avait posé ses mains sur les siennes, et ensemble elles avaient pétri, roulé et étalé.

Elle resta assise à ses côtés le temps du repas. Colette prit sa cuillère, son geste était assez lent et peu sûr, sa main tremblait légèrement. Tout en souriant Julie lui dit « Mamie tu as mis un peu de soupe sur ta chemise ». Colette sourit à son tour, secoua la tête et frotta la tâche sur son chemisier.

Leurs doigts se mêlèrent, Colette posa un baiser sur la joue de Julie.

« A bientôt ma grande »

« A bientôt mamie, prend soin de toi »

Les mains vides, Julie referma la porte de la chambre de sa grand-mère.

Par Justine

0 0 votes
Évaluation de l'article
12 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Fil de retours
Voir tous les commentaires

La proposition de ce mois-ci a entraîné plusieurs personnes du côté de nos « anciens ». Justine en fait partie. Elle nous propose ici un texte avec des allers retours temporels qui ne préviennent pas, comme un parfait écho aux probables montagnes russes émotionnelles de Julie. On devine que ces passages entre réalité actuelle et souvenirs, Julie les vit vraiment, et cela nous touche. Elle revisite sa vie, du moins les moments partagés avec sa grand-mère, en désordre –celui que sait si bien créer l’émotion-. La dernière phrase, ces « mains vides » évoquées, est une très jolie conclusion, avec une transition vers cet avenir, que l’on devine proche, où la grand-mère aura disparu.

Je pense, Justine, qu’il serait intéressant de « poser » un peu plus Julie. Tu ne dis finalement rien d’elle, elle n’existe qu’à travers sa grand-mère, ce n’est pas, en l’état actuel des choses, un personnage à part entière. Elle est un prétexte à la narration, mais pour que cette narration fonctionne vraiment, il faut que ce « prétexte » s’incarne. On serait d’autant plus touchés, d’autant plus en empathie avec elle et ses « mains vides », si on la connaissait mieux. Si tu nous donnais par ci par là un détail ou un autre qui l’ancrait dans sa réalité à elle (son métier, son âge, le prénom de son amoureux si elle en a un, le dernier film qu’elle a vu, etc…). Il ne faut probablement pas en faire des longs paragraphes, mais juste glisser une phrase par ci par là. En plus, cela accentuerait le côté un peu « flou » du texte, avec ses allers retours dans le temps, entre souvenirs et réalité, et le renforcerait donc.

Merci beaucoup Gaelle pour ce commentaire. J’ai bien compris ce que tu me demandes. Je m’y mets dès ce soir. Les mots pour s’échapper…rien de plus précieux

Allez, en avant, Justine! 🙂

voilà ma seconde proposition, je n’en suis pas encore satisfaite alors si vous avez d’autres suggestions…
Elle frappa à la porte et sans attendre la réponse elle entra. Elle ôta son casque et ses doigts attrapèrent machinalement la labradorite au fond de la poche de son jean. Son index s’arrêta sur l’unique aspérité de la pierre et la caressa.
Elle profita que sa grand-mère ne l’ait pas entendue pour l’observer. Elle était allongée sur le lit, en peignoir, malgré l’heure avancée de la matinée. Elle avait les mains jointes, posées tranquillement sur son ventre, qui montaient et descendaient au rythme de sa respiration.
Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle avait du prendre son courage à deux mains pour venir jusque ici. Lorsque le métro ne s’était pas arrêté à Brochant mais deux arrêts plus loin, ses mains s’étaient crispées sur la barre du wagon et sa gorge s’était nouée. Elle avait monté le son de sa musique, fermé les yeux et s’était laissée embarquer sur le rythme du rock qui se déversait dans ses oreilles, sa pierre au creux de sa paume.
Elle inspira.
« Mamie »
Sa grand-mère se retourna et son visage s’éclaira. «Ma chérie ! » Julie fut rassurée, Colette la reconnaissait. Ses doigts relâchèrent sa labradorite.
Julie se dirigea vers le lit et aida sa grand-mère à se relever. Elles s’étreignirent, longuement. Julie s’emplit de l’odeur de fleur d’oranger de sa grand-mère, qui malgré celle âcre de la chambre, n’avait pas disparu. Elles s’assirent au bord du lit et leurs doigts s’enlacèrent.
Comme tous les mercredis midis après le lycée, Julie sonna à la porte de chez sa mamie, les odeurs de cuisine envahissaient la cage d’escalier. Elle entendit son pas décidé sur le parquet. Elle entra, embrassa sa grand-mère. Elles se dirigèrent vers la salle à manger tout en papotant. De sa main, Colette lissa la nappe, s’assit et se remit à éplucher les pommes de terre pour les frites du repas de midi. Julie admirait sa rapidité et sa dextérité. Elles attaquèrent ensuite le dessert. Elle la regarda pétrir la pâte de sa fouace aveyronnaise avec sa cuillère en bois, songeant qu’elle avait bien plus de difficultés qu’elle à maintenir le rythme pour brasser cette pâte épaisse. Elle sourit, elle avait toujours admiré sa Colette pour sa robustesse. Elle songea qu’une enfance à la campagne et une famille nombreuse à élever avaient dû endurcir sa mamie. Elle ne lui proposa pas son aide, sachant qu’elle aurait le droit à une pique bien envoyée « gourmande mais pas costaud pour un sous ! ».
« Mamie que fais tu encore en peignoir à cette heure ci ? »
Elle l’aida à enfiler son pantalon et ses pantoufles. Sa grand-mère la regarda faire mais ne put retenir « oh ma chérie je suis vieille mais quand même, pas encore au cimetière ! ».
En descendant du bus 66, elle lui prit par la main fermement (il ne s’agissait pas de se perdre dans la foule) et elles se dirigèrent toutes deux vers le Sacré Cœur. Colette lui promit un tour de manège sur les chevaux de bois après l’ascension de Montmartre. Tout en trottinant pour suivre le rythme, Julie lui serra la main un peu plus fort, pour la remercier. Au retour, elles s’arrêtèrent au marché. Elles remplirent un panier que Julie aurait été incapable de soulever mais que Colette portait sans aucun effort.
Elle l’accompagna à la salle à manger pour le déjeuner et elles s’assirent avec les autres convives. Colette, un voile de tristesse sur son visage, regarda sa petite fille « ce n’est pas aussi bon que rue des Batignolles, mais ce n’est pas mauvais. »
Toute la famille ou presque était présente, enfants, petits et arrière petits. Colette en bout de table, fière de sa richesse comme elle aimait dire. Elle attrapa la louche en argent qu’elle plongea dans le faitout et les servit un à un du plat traditionnel « l’estofisch ». Au dessert, elle coupa en parts égales les tartes aux pommes et au fromage blanc que Julie et elle avaient préparées dans la matinée. Colette avait posé ses mains sur les siennes, et ensemble elles avaient pétri, rouler et étaler.
Elle resta assise à ses côtés le temps du repas. Colette prit sa cuillère, son geste était assez lent et peu sûr, sa main tremblait légèrement. Tout en souriant Julie lui dit « Mamie tu as mis un peu de soupe sur ta chemise ». Colette sourit à son tour, secoua la tête et frotta la tâche sur son chemisier.
Avant de partir, Julie épingla face au lit, une photo de famille prise l’été précédent.
Leurs doigts se mêlèrent, Colette posa un baiser sur la joue de Julie.
« A bientôt ma grande. »
« A bientôt mamie, prend soin de toi »
Les mains vides, Julie referma la porte de la chambre de sa grand-mère. Elle mit son casque, envoya un sms à son mari, prit le temps de noter sur son cahier « acheter de la fleur d’oranger » et se dirigea vers la bouche de métro. Ce week-end elle ferait une fouasse avec ses enfants.

Oui, c’est très joli l’expression « les mains vides ».
J’ai beaucoup aimé les allers et retours entre le présent et les doux souvenirs, comme un mouvement de balancier.

Justine, ta version 2 va tout à fait dans le bon sens, je trouve. Les petites allusions persos, le casque, la labradorite, le rock… Tout ça contribue à rendre Julie plus vivante, moins « prétexte ». Je pense que tu peux pousser ce travail d’incarnation de Julie encore un peu plus loin. Tu l’as surtout fait au début et à la fin du texte. Je pense que tu pourrais, régulièrement, au fil du texte, glisser une petite phrase. Je te donne un simple exemple.
« Elle resta assise à ses côtés tout le temps du repas. Elle détestait rester assise, ce qu’elle aimait, elle c’était danser. Mais pour Colette, elle acceptait l’immobilité, la chaise, le calme. Colette prit sa cuillère … » (etc).

C’est un simple exemple, il n’est pas forcément à garder tel quel (Ta julie n’est pas obligée d’aimer la danse, c’est toi qui la connais 😉 ), juste pour tenter d’expliquer que les petits rajouts peuvent encore plus s’entremêler avec ta narration initiale, pour qu’un bout du compte, les deux personnages soient vraiment « égaux » en importance, puisque c’est l’un qui permet de connaitre l’autre, et réciproquement, dans la façon dont on les raconte.

merci Gaëlle pour ces précisions! J’essaie d’ici dimanche pour avoir ton avis. Bonne soirée

et voilà…merci pour vos retours

Elle frappa à la porte et sans attendre la réponse elle entra. Elle ôta son casque et ses doigts attrapèrent machinalement la labradorite au fond de la poche de son jean. Son index s’arrêta sur l’unique aspérité de la pierre et la caressa.
Elle profita que sa grand-mère ne l’ait pas entendue pour l’observer. Elle était allongée sur le lit, en peignoir, malgré l’heure avancée de la matinée. Elle avait les mains jointes, posées tranquillement sur son ventre, qui montaient et descendaient au rythme de sa respiration.
Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle avait du prendre son courage à deux mains pour venir jusque ici. Lorsque le métro ne s’était pas arrêté à Brochant mais deux arrêts plus loin, ses mains s’étaient crispées sur la barre du wagon et sa gorge s’était nouée. Elle avait monté le son de sa musique, fermé les yeux et s’était laissée embarquer sur le rythme du rock qui se déversait dans ses oreilles, sa pierre au creux de sa paume.
Elle inspira.
« Mamie »
Sa grand-mère se retourna et son visage s’éclaira. «Ma chérie ! » Julie fut rassurée, Colette la reconnaissait. Ses doigts relâchèrent sa labradorite.
Julie se dirigea vers le lit et aida sa grand-mère à se relever. Elles s’étreignirent, longuement. Julie s’emplit de l’odeur de fleur d’oranger de sa grand-mère, qui malgré celle âcre de la chambre, n’avait pas disparu. Elles s’assirent au bord du lit et leurs doigts s’enlacèrent.
Comme tous les mercredis midis après le lycée, Julie sonna à la porte de chez sa mamie, les odeurs de cuisine envahissaient la cage d’escalier. Elle entendit son pas décidé sur le parquet. Elle entra, embrassa sa grand-mère. Elles se dirigèrent vers la salle à manger tout en papotant. De sa main, Colette lissa la nappe, s’assit et se remit à éplucher les pommes de terre pour les frites du repas de midi. Elle admirait sa rapidité et sa dextérité. Elles attaquèrent ensuite le dessert. Elle la regarda pétrir la pâte de sa fouace aveyronnaise avec sa cuillère en bois, songeant qu’elle avait bien plus de difficultés qu’elle à maintenir le rythme pour brasser cette pâte épaisse. Elle sourit, elle avait toujours admiré sa Colette pour sa robustesse. Elle songea qu’une enfance à la campagne et une famille nombreuse à élever avaient dû endurcir sa mamie. Elle ne lui proposa pas son aide, sachant qu’elle aurait le droit à une pique bien envoyée « gourmande et dodue mais pas costaud pour un sous ! » et qu’elle ne supportait pas la moindre remarque sur ses rondeurs.
« Mamie que fais tu encore en peignoir à cette heure ci ? ». Julie aimait beaucoup traîner en pyjama le week-end, se prélasser dans son fauteuil avec une bonne tasse de thé mais sa grand-mère avait toujours été prête dès huit heures de matin !
Elle l’aida à enfiler son pantalon et ses pantoufles. Sa grand-mère la regarda faire mais ne put retenir « oh ma chérie je suis vieille mais quand même, pas encore au cimetière ! ».
En descendant du bus 66, elle lui prit par la main fermement (il ne s’agissait pas de se perdre dans la foule) et elles se dirigèrent toutes deux vers le Sacré Cœur. Colette lui promit un tour de manège sur les chevaux de bois après l’ascension de Montmartre. Tout en trottinant pour suivre le rythme, Julie lui serra la main un peu plus fort, pour la remercier. Au retour, elles s’arrêtèrent au marché. Elles remplirent un panier que Julie aurait été incapable de soulever mais que Colette portait sans aucun effort.
Elle l’accompagna à la salle à manger pour le déjeuner et elles s’assirent avec les autres convives. La télé était allumée et les infos régionales comblaient le silence des pensionnaires dont on n’entendait que le bruit des cuillères. Elle qui rêvait de repas pris dans le calme, elle regretta presque les cris et disputes quotidiens de ses enfants. Colette, un voile de tristesse sur son visage, regarda sa petite fille « ce n’est pas aussi bon que rue des Batignolles, mais ce n’est pas mauvais. »
Toute la famille ou presque était présente, enfants, petits et arrière petits. Colette en bout de table, fière de sa richesse comme elle aimait dire. Julie n’aimait pas trop ces repas de famille qui duraient des heures mais pour Colette elle acceptait les discussions autour de la politique, du foot, des études et le pantalon trop serré d’avoir trop mangé et trop bu .Elle attrapa la louche en argent qu’elle plongea dans le faitout et les servit un à un du plat traditionnel « l’estofisch ». Au dessert, elle coupa en parts égales les tartes aux pommes et au fromage blanc que Julie et elle avaient préparées dans la matinée. Colette avait posé ses mains sur les siennes, et ensemble elles avaient pétri, rouler et étaler.
Elle resta assise à ses côtés le temps du repas repensant au jeu des 1000 Francs qu’elle écoutait avec Colette. Etait ce depuis cette époque que sa radio était branchée sur France Inter en permanence ? Colette prit sa cuillère, son geste était assez lent et peu sûr, sa main tremblait légèrement. Tout en souriant Julie lui dit « Mamie tu as mis un peu de soupe sur ta chemise ». Colette sourit à son tour, secoua la tête et frotta la tâche sur son chemisier.
Avant de partir, Julie épingla face au lit, une photo de famille prise l’été précédent.
Leurs doigts se mêlèrent, Colette posa un baiser sur la joue de Julie.
« A bientôt ma grande. »
« A bientôt mamie, prend soin de toi »
Les mains vides, Julie referma la porte de la chambre de sa grand-mère. Elle mit son casque, envoya un sms à son mari, prit le temps de noter sur son cahier « acheter de la fleur d’oranger » et se dirigea vers la bouche de métro. Ce week-end elle ferait une fouasse avec ses enfants.

C’est bien mieux !!!! Beaucoup plus émouvant parce qu’on s’attache à Julie. Elle nous guide plus dans le mélange entre ses souvenirs et les moments du présent.
C’est quoi une labradorite ? Une pierre qui réduit à néant les pouvoirs de SuperLabrador ? 😉

Merci Pilly,
:-)))
une labradorite c’est une pierre, souvent la pierre des soignants, une pierre de protection!

Beau boulot, Justine, je rejoins Pilly: c’est beaucoup mieux, Julie est plus « incarnée », on se sent plus proche d’elle parce qu’on la connait mieux. Bravo!

Et moi, je rejoins Gaëlle et Pilly : ta 2ème version est très agréable et émouvante!