Texte de Ann – « Lune Rose »

« Voici le Printemps, que les oiseaux saluent d’un chant joyeux.
Et les fontaines, au souffle des zéphyrs, jaillissent en un doux murmure.
Ils viennent, couvrant l’air d’un manteau noir, le tonnerre et l’éclair, messagers de l’orage…»

Début d’un poème sans doute appris à l’école qui me revient à l’instant où je monte les larges marches du perron. La mémoire et ses mystères, la suite m’échappe, et ça m’agace.

Gaspard m’ouvre la porte. J’entends Jonathan hurler ridiculement dans les aigus au fin fond de l’immense demeure. Encore.

« Salut Gaspard ! La forme ?  Me voilà Antoine, je dérange ?

– Tu l’embarrasses quand tu fais ça, Jean-Baptiste. Je suis désolé, tu arrives en pleine scène de ménage », me dit Antoine.

« Ah… Et comment va ta mère, cette chère Comtesse? » dis-je pendant que son valet me prend mon blouson.

Je récupère ma plaque de flic dans la poche, j’aime pas la laisser traîner, même chez Antoine Louis Étienne de B.

« Comme une fleur, parfaitement remise. Elle profite de mes nièces à La Môle. Ma belle-sœur adorée est sur le point de mettre au monde son cinquième. Au château. Avec la moitié d’une clinique ambulante autour d’eux, tu connais ma famille.

– Un garçon? Important ça, pour ton frère » dis-je avec sourire moqueur.

« Ça compense mes égarements conjugaux et assure la descendance de la famille. Mère est radieuse », sourit-il dans un soupir discret.

– Ah… Ça va si mal ? », dis-je poliment, malgré mon manque total d’intérêt pour sa caricature de conjoint.

 » Il repart sur le champ à L.A faire un défilé pour une marque quelconque et ne sait pas quand il reprends ses affaires, répond-il rapidement.

– Ah…  » dis-je en essayant de cacher une vague joie honteuse.

« Et tu es donc venu pour me faire des politesses sur mon conjoint que tu apprécies tellement », dit-il dans un sourire narquois.

« …  » répond silencieusement l’ange passant entre nous et me coupant la parole.

« Ne devais-tu pas me présenter ta nouvelle recrue, Inspecteur ? » enchaîne-t-il enfin. « Félicitations, pour la résolution de cette affaire ! Monstrueuse pour ce que j’en ai lu dans la presse ! Tes supérieurs doivent être ravis. Tu leur as précisé avec quelle aide tu as pu faire si vite? Viens dans mon atelier que je te montre ma dernière toile, j’ai peint notre amie rousse, sous différentes lumières. Une femelle finalement. Elle nous fera peut-être une nichée bientôt.

– Elle habite un peu plus haut, elle devrait arriver. Tiens », dit-il en jetant un regard par la baie, « elle n’est quand même pas venue en taxi ?

– Non, c’est Jonathan qui l’a commandé. Il n’a jamais apprécié tes visites à leur juste valeur, que veux-tu… Tu sais qu’il supporte mal le temps que je passe à travailler avec toi.

– Ouais, j’avais compris. Et puis il me trouve vulgaire, quelconque, un sale petit fonctionnaire, tout juste bon à lui ouvrir la route pour l’aéroport s’il est en retard. Ça doit le dépasser notre amitié, pas vrai ? Pour un petit con né avec une cuillère en or entre les dents… Tu sais pour l’affaire, j’avais besoin d’aide pour localiser le tueur rapidement, on n’avait pas de piste, la petite et l’aïeule enlevées… bref ça urgeait !

– T’étais pas libre, je lui ai demandé à elle », dis-je légèrement gêné, tout en souhaitant à Jonathan d’aller voir si le vent est bon à L.A.

« En argent, la cuillère. C’est moi qui suis désolé de t’avoir fait faux bond. Ça ne se reproduira plus… J’ai les papiers du divorce sur mon bureau », me dit-il doucement.

« Je suis désolé, Antoine, sincèrement.

– Ne le sois pas, ce n’est pas vraiment un surprise, n’est-ce pas ?

– Rien n’est jamais vraiment une surprise pour toi de toute façon. Bon… enfin ça fait bizarre, j’exagérais tout-à-l’heure, dis-je un peu triste pour mon ami.

– Même quand tu lui as souhaité bon vent ?

– Mais je ne lui ai même pas parl… Tu m’agaces quand tu fais ça ! Lequel d’entre eux vient de te vendre la mèche ? Ton triple aïeul paternel ? On devait pas aller voir tes toiles ? Et tes photos des champs magnétiques ou je sais pas quoi? Ça avance ? t’as photographié l’aura de ta chouette aussi ?

– Trisaïeul. Viens, allons accueillir ton invitée qui arrive au portail, je suis curieux, on ira à l’atelier ensuite », me répond-il.

 » Je ne te demande pas comment tu sais qu’elle est là …

– Non, tu ne veux pas savoir qui me l’a glissé dans l’oreille. Presse-toi, allons accueillir nous-mêmes ma remplaçante pour qu’elle ne soit pas trop impressionnée par le Domaine. Ton nouveau bras droit, Monsieur l’Inspecteur de …

– Jaloux, Antoine ? » dis-je en lui coupant la parole, « T’étais occupé, monsieur le nouveau marié…pardon, désolé… Pardon… quel con! »

– Nerveux, Jean-Baptiste ? Elle t’impressionne, on dirait. Je sais que tu es désolé. Appelle le mon ex, fais-toi plaisir voyons », dit-il désabusé mais moqueur, comme toujours quand je réagis à chaud.

« Les amours… C’est simple pour personne, même pas pour un vieil aristo homo », pensais-je.

« Vieux toi-même, Jean-Baptiste. J’ai un an de moins que toi, tu te souviens ? » me dit-il pendant que nous rejoignons rapidement le perron.

Le portail était resté ouvert au passage du taxi ?! Elle est devant nous lorsque Gaspard passe, chargé de trois ou quatre valises, suivi d’un Jonathan hautain, nous saluant à peine d’un geste de la main et s’engouffrant dans le taxi noir. C’est ça, visiter L.A et…

« Bonjour, je vous présente mon ami Antoine qui nous accueille et voici… Excusez-moi je…

– Aëlle, enchantée. Vous allez bien, Inspecteur depuis la dernière fois ? Vous n’avez pas menti, c’est tout près de chez moi. Je connais encore mal le quartier. Votre parc est magnifique, Antoine, ces grands arbres doivent être centenaires. On devine à peine derrière les hauts murs de la rue! J’ai vu une chouette qui m’a accueilli d’un seul œil, inquisiteur, sur le grand tilleul à l’entrée! J’ai bien pris soin de le saluer en entrant dans son domaine.

– Tu repasseras pour ta nichée, Antoine, tes aïeux ne savent pas reconnaître le sexe des chouettes » dis-je goguenard, avant de me rendre compte de l’énormité de ma remarque. « Passe encore pour les fantômes espions et bavards de mon ami. Mais… comme si cela allait de soi qu’elle sache le sexe de cette foutue chouette ! Je perds la boule avec leurs histoires, moi !

– Nous allions dans l’atelier inspecter mes dernières photographies sur l’effet Kirlian, cela vous intéresse-t-il, chère Aëlle ? » lui répond-il en m’ignorant superbement et lançant un dernier regard au taxi qui s’éloigne sur l’allée gravillonnée.

– Kirlian ? Oui. Et vous les voyez vous-même, n’est-ce pas ? dit-elle en suivant la berline des yeux. Vous m’avez dévisagée étrangement dans le bus, la première fois. Comment est le mien ?

– Intensément brillant, d’une couleur particulière. Effectivement, je n’ai pas dû être très discret, je vous présente mes excuses. C’est à lui que je vous ai reconnue, mon grand-père et ses compagnons me parlent parfois de vous » lui dit-il en tressaillant tout de même des épaules.

« Vous êtes tout excusé, cher Antoine » dit-elle en riant doucement.

– Voudriez-vous me raconter comment vous avez aidé notre ami Jean-Baptiste dans sa traque au Loup, sur cette sale affaire d’enlèvement sur fond de mauvaise copie de Chaperon Rouge? J’ai été quelque peu distrait, ces derniers temps » répond-il pendant que je les regarde tour-à-tour, essayant de suivre la conversation, et le rythme de leurs pas vers l’atelier.

« Je suis désolée » dit-elle sincèrement… « Oui bien sûr, même si je n’ai pas vraiment l’habitude de mettre des mots sur ma pratique. Essayons : du calme, un peu de méditation. Un bon ancrage pour garder le contact avec le monde matériel, avant de partir dans le flux des Informations et d’émettre l’Intention de trouver la bonne. Les images affluent. J’isole la bonne, je zoome pour capter les perceptions, les sensations s’y reliant. J’ai par chance pu reconnaître l’endroit de la planque, ça nous a fait gagner un temps précieux pour l’arrêter à temps. Rien d’extraordinaire.

– Tout dépend pour qui ! Entrez donc dans la véranda, je vous en prie, elle donne dans l’atelier », dit Antoine, s’effaçant galamment.

– Et moi aussi, tu me laisses passer ? » dis-je, lui coupant la politesse.

« Je t’en prie Jean-Baptiste », répond-il de plus en plus amusé de mon très léger agacement.

« Ah voici les photographies ! » dit-elle. « J’en avais entendu parler, jamais vu en vrai. Saisissant toutes ces couleurs sur fond noir. Tiens notre ami hulotte. »

Je m’assieds à l’entrée sur un vieux tabouret haut en bois – tout est vieux de toute façon, ici- et tourne dessus à peine frénétiquement, râlant intérieurement. Enfin, je pense. De toute façon, ça ne change rien, intérieurement ou extérieurement ici. Marrez-vous les fantômes ! Il est comment mon aura à moi? Photogénique? Visiblement moins que celui de la chouette ! Il doit être quelconque, un aura du peuple, quoi… Jean-Baptiste, reprends-toi, tu parles tout seul dans ta tête à des fantômes !… Je débloque ! C’est de leur faute aussi. Je boirais bien un café, la journée a été rude.

Pourquoi j’ai arrêté de fumer déjà ?…

Après un moment, ils me rejoignent en plaisantant. Antoine me lance un regard étonné.

 » Jaloux J.B ? Ton aura est très bien aussi, » me souffle-t-il à l’oreille.

Depuis quand tu m’appelles J.B, Monsieur le Comte ? pensè-je.

« Mesquin ça », Jean-Baptiste dit-il en riant. « C’est passionnant votre manière de procéder, Aëlle. J’ai juste eu la chance de naître dans une vieille demeure remplie de fantômes. Mes seuls amis, à part mes frères et sœurs petit, avant de happer Jean-Baptiste, qui passait tous les jours dans la rue, en rentrant de l’école. Lieu exotique, pour moi qui n’ait connu que les précepteurs. Comme une vieille tradition, mon grand-père m’a présenté tout jeune à mes aïeux. Il les a rejoints, depuis. Il lui arrive d’ailleurs de venir me saluer, la nuit. Je sais comment le faire venir, si l’envie me vient de lui tenir conversation. Je donne quelques tours au gramophone. Il affectionne particulièrement Vivaldi.
– Vous êtes donc des amis d’enfance…
– Drôlement assortis, non ? » dis-je
« Oh vous savez, la différence, Inspecteur », dit Aëlle.
« Appelez moi Jean-Baptiste » dis-je, en pensant qu’effectivement, question différence, elle n’était pas en reste.
 » Allons boire un rafraîchissement, nous proposa notre hôte, et célébrer nos prochaines collaborations. À moins que Jean-Baptiste jette son dévolu sur vous exclusivement. Et m’oublie, comme une vieille chaussette aristocratique dépareillée, Aëlle », dit-il.

Il semble avoir totalement oublié Jonathan, remarquai-je soudainement. Tant mieux. Ça le met en joie, cette rencontre ! Heureusement qu’il est encore un peu marié à un homme, sinon j’aurais des doutes ! Ils feraient la paire.
« Venez, allons sur la terrasse, devant le salon bleu, il fait bon ce soir », dit Antoine en me regardant et secouant la tête, hilare.
« Tu nous proposes une citronnade maison, quoi », dis-je en arrivant sur la terrasse et me jetant en premier sur une des chaises en fer forgé.
« Tu veux quelque chose de plus fort mon ami ? » me dit-il en posant la main sur mon épaule, en signe de paix.
« Pas du tout, j’adore la citronnade de Gaspard, moi. Quoique…un petit expresso, sans vous déranger, Gaspard ?
– Et donc, pourquoi m’avez-vous fait venir, Insp… Jean-Baptiste ? » demande enfin Aëlle, une lueur particulière dans ses yeux étranges.

Gaspard se glisse discrètement entre nous, posant une belle lanterne sur la table et un expresso aux volutes corsées devant moi, dans une fine tasse de porcelaine. L’odeur âcre se mêle à celle capiteuse des « beautés » aux noms célèbres de la roseraie près de nous. La nuit envahit le parc, arbre après arbre. Les insectes se cognent assez inlassablement contre la lanterne.

« Je voulais que vous fassiez connaissance tous les deux. Visiblement c’était presque une première ! Tu t’encanailles souvent dans le bus, Antoine ?!  » dis-je à mon ami

« Voilà qui est fait », répond-elle, regardant Antoine puis me fixant intensément, attendant visiblement la suite.

Nous y voilà, pensais-je. Fini de jouer. Récapitulons. Leur faire accepter une collaboration discrète et bénévole. Hors de question que ça se sache en haut lieu. En même temps, ces coïncidences, le départ de Jonathan-le crétin-jaloux, cette rencontre aujourd’hui, un peu trop bien agencée… est-ce bien naturel ? Une gorgée de café. Silence courtois d’Antoine et patient d’Aëlle. Il fait un peu lourd. La lune monte au dessus des toits, énorme.

« Hum…  » dis-je. « Eth bien … rien n’a encore fuité dans les médias, je compte sur votre discrétion à tous deux. Voilà. Il s’est échappé… En vrai, la cellule était… vide… quand ils sont venus le chercher pour le transfert devant le juge… ça va être l’hystérie ! Un psychopathe pareil en liberté… et son évaporation ne me semble pas très cath… enfin vous voyez, vous…

– Tu veux qu’on trouve un exorciste pour parfaire notre équipe ? » plaisante Antoine.

Très drôle Antoine, c’est sérieux, là ! pensè-je, lui lançant un regard noir.

Le rire d’Aëlle nous attrape soudain, très amusée par notre spectacle. Puis, elle redevient sérieuse et prend la main, résolument :

« Antoine, vous nous faites mettre les Quatre Saisons sur le gramophone, s’il-vous-plaît? Une petite visite impromptue de vos aïeux sera utile, s’ils ne sont pas déjà tous à faire les curieux. Jean-Baptiste, ne vous gênez pas pour réciter le sonnet qui s’y rapporte et auquel vous pensiez tout-à-l’heure. Bien contente de vous avoir enfin retrouvés, tous les deux, je n’avais pas compris au départ qui vous étiez! Il est plus que temps que j’aie aide et compagnie. Je le sens, Il se rapproche et gagne en force. Grâce à votre présence, la Mémoire me revient. Cet endroit y est propice, tellement habité. Vous les voyez ou les entendez, Antoine ? Peu importe. Vous êtes relié au Haut, vous êtes cette mémoire humaine, la réflexion, la clarté. Jean-Baptiste, vous, au Bas. Vous êtes l’action, la volonté, la force. Sentez-vous maintenant les forces de la Nature autour de nous ? Tous unis, fantômes, animaux, arbres, ils tentent de nous protéger, de nous faire gagner quelques secondes d’éternité, sans doute. Je suis le Milieu, le rythme. J’apporte sensations, émotions, couleurs, pour tout mettre en mouvement grâce à vos éclaircissements, Antoine, et permettre votre action, Jean-Baptiste. Chacun a un rôle précis pour équilibrer la Balance, ce soir. L’Ange Noir est revenu. Se faire passer pour un personnage de conte, un symbole comme un autre. Commençons, dit-elle sur les notes du célèbre concerto, alertée par un hululement bref.

– Essaie mieux que ça de monter ta garde, hibou ridicule ! » vocifère-t-Il en regardant toute la scène dans sa boule de cristal.Toi aussi tu as succombé à son charme, vieux Gardien inutile. Et cette lune brûlante, aussi rose que toute cette mièvrerie! –

Ridicule. Vous ne pouvez rien ! Rose ?! … Celle du Wesak! Raaahhhh », tonne-t-Il si violemment que la flamme de leur lanterne en vacille, tandis que les formules qu’elle prononce dans une langue étrange, mêlées à la musique et au bruissement des ancêtres, continuent leur ascension dans la nuit laiteuse. Elles commencent à se rassembler plus haut en un huit brillant dans un mouvement continu. Haut, Milieu, Bas, Milieu Haut et encore… Mouvement de l’Infini, au dessus des têtes nombreuses, du Domaine entier… Et Il sent sa tête suivre imperceptiblement le mouvement.

« Cesse ! Je t’interdis ! Nul doute que tu me vois aussi en cet instant, moi l’Autre dont tu te permets de dire le Nom ! Vous avez reformé l’Alliance! Maudits soit-Elle ! Maudits soyez-vous ! Mais ça ne suffira pas, AËLLE, si tel est ton nom aujourd’hui » , hurle-t-Il de rage.

Et au même instant, de l’écume goutte de sa bouche sur la boule de cristal qu’Il tient entre ses mains et la scène se brouille. D’un geste aveugle, Il la projette par terre dans un hurlement de Bête sauvage. Elle se brise en minuscules cristaux reflétant chacun, le temps d’un halètement suspendu, un pan de la scène de l’Alliance et autant de rayons dorés qui lui brûlent un peu plus les yeux. Une rafale claque les vieux rideaux qui se déchirent contre les montants en bois écaillés de la fenêtre béante. Une pluie noire se met à tomber, abrupte, puis se tait rapidement. Gouttes de lunes qui ne suffisent pas à noyer l’odeur de la menace, inhumaine, terrifiante. La pièce est vide, à nouveau.

La Traque recommence.


Photo : ktphotography – Pixabay

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Pas besoin de noter que vous êtes désolé, Francis, c’est le jeu. Et puis c’est le moyen d’avancer. ^^ J’ai eu l’impression qu’il ne fallait pas faire de description à cause de la consigne. Je ne sais pas où j’ai cherché cette idée. J’avais fait un texte très long au départ, j’ai coupé, découpé, redécoupé… et puis…ben ça ne donne plus rien. Bref j’ai eu du mal et pas pris le temps nécessaire pour demander un peu plus d’explications, retravailler, relire et trouver le bon rythme…

La fin fait peur…la fliquette, je l’ai analysée comme la méchante

J’aime bien cette ambiance 🙂

, je garde les différentes versions oui, mais bcp de changement entre chaque… pas vraiment d’intérêt à les montrer

@ Khea: merci 🙂

Je salue l’effort chère Ann! À vouloir trop bien faire, on se perd parfois… Ça m’est arrivé! Bonne poursuite!

Oups… Comme le dit si justement Mélanie, ça arrive! Je t’imagine dans tes versions remaniant sans cesse l’ouvrage en essayant de ne pas t’y perdre :/ … ça mérite un coup de chapeau!
On se retrouve le mois prochain avec un sujet plus facile (C’est Francis qui l’a promis!) 😉

Merci oui. En même temps le crash apprend tout autant sinon plus, peut-être pas sur les mêmes sujets, disons que c’est plus personnel et moins littéraire. La vie quoi…

Bonjour Ann,
Les flics sont mes personnages préférés de tous les temps donc merci déjà d’avoir voulu en mettre une!
Je m’y suis perdue (dans le texte) du coup j’aimerai beaucoup savoir quelle était l’idée de départ…pour voir…
Cela dit, les personnages sont incongrus (et c’est positif dans ma bouche), ça change!

On a tellement le scénario dans la tête parfois, avec des choses induites que l’on ne sait pas trop comment transcrire…. c’est vrai que j’ai lu votre texte plusieurs fois et que je suis restée dans l’incomprehension sur les liens, le sujet exact… cela dit, un truc me dit que l’histoire alambiquée qui tien en haleine le lecteur ne doit pas être loin. Merci Ann

Je ñ’ai pas tout compris mais il y à une ambiance,une tension qui font que j’ai été prise dedans quand même.Comme une course contre la montre ,Quand on raconte un truc super urgent,un peu essoufflé et qu’On n’à pas le temps pour les détails!

Ann,

J’avoue que cette fois-ci la consigne était plus corsée. J’ai eu du mal à rentrer dans votre texte mais bravo pour le travail effectué. On a tellement la tête dedans que l’on a parfois du mal à prendre de la distance…..