Texte de Melle47 – « Paris 1947 » *
Mathilde prend avec précaution le mouchoir plié en forme de ballotin comme s’il était un trésor. Elle sourit, le place dans la poche de sa blouse blanche. – Pas question
Atelier d'écriture de fictions par Francis Mizio
Mathilde prend avec précaution le mouchoir plié en forme de ballotin comme s’il était un trésor. Elle sourit, le place dans la poche de sa blouse blanche. – Pas question
Ce matin, comme tous les mardis, c’était jour de commissions. Et pas question de répéter l’opération tous les jours. Ruby était partie son panier accroché au bras pour attraper le
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Tom ouvre les yeux, se redresse dans son lit, son ours en peluche tombe à terre. Il sourit, soupire et retombe sur son oreiller. Ses yeux se referment et, alors
L’employée de mairie longe le couloir d’un pas pressé. Elle jette un œil à l’homme qui l’attend, assis là et qui pourtant semble ailleurs. Mince, elle est terriblement en retard.
Sophie tressaille. D’un bond, la voilà assise, tremblante, dans son lit. Dans sa tête, ça tourne un peu, elle a peine à raccrocher à la réalité. Elle tend l’oreille, écoute,
> Lire la suiteTexte de Melle47 – « Malheur… Bonheur… et cetera… » *
Nino, les pieds bien campés dans le sable et les mains enfoncées dans les poches de sa vareuse, regardait au loin le Soleil se couler dans la mer calme. Il
> Lire la suiteTexte de Melle47 – « D’un horizon à l’autre… » *
Sophie, assise sur le petit tabouret de l’entrée, essaye tant bien que mal de nouer les lacets de ses chaussures de marche. « Mais… Tu vas arrêter ? Ouiiii… Je sais,
Clémentine ferme les yeux, gonfle ses joues, soupire bruyamment. Elle laisse glisser son dos contre la paroi jusqu’à poser doucement ses fesses au sol. Elle ramène ses jambes contre elle,
Marius coupe le contact, fait le tour de la voiture, ouvre la portière et tend la main. » Allons-y Zoé, plus vite c’est fait… » Il se mort la langue…
J’inspire un grand coup, gonfle les joues, retiens ma respiration. Ça y est, ça me reprend. J’ai chaud. Mon esprit s’affole, je perds les pédales, toute lucidité me quitte, c’est
« Approche-toi, que je te serre dans mes bras. » Elle m’écrase contre son torse et fourre son nez dans mes cheveux. Ses mains caressent tendrement mon dos. « Tu embrasses ta maman
Mes yeux se sont fermés. Je m’imprègne de cet instant fugace de bonheur fragile. Un frisson de bonheur intense m’étreint. Je suis seule, calme et tranquille, posée tout là-haut sur