« Approche-toi, que je te serre dans mes bras. »
Elle m’écrase contre son torse et fourre son nez dans mes cheveux. Ses mains caressent tendrement mon dos.
« Tu embrasses ta maman pour moi, ma Cocotte. Et surtout, tu reviens me voir quand tu veux. »
Elle s’écarte, me lâche et m’enjoint de filer, une petite claque sur les fesses. Je la regarde ahurie. Jette un œil inquiet à droite puis à gauche. Croise de nouveau son regard. Elle a barré sa bouche de sa main tannée comme pour étouffer un cri. Personne ne semble avoir remarqué son geste. Nous pouffons sans mot dire puis elle agite ses bras pour me faire déguerpir au plus vite.
« Allez, disparais, disparais, tu déteins sur moi. Regarde ce que tu me fais faire, on va finir par se faire pincer. »
Je me retourne hilare et trottine vers la file d’attente, trainant ma valise derrière moi.
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